Vous savez, lorsque nous passons au travers d’un combat aussi grand que le cancer, nous sommes affaiblis à la fois physiquement et psychologiquement. Nous sommes dans le combat! Nous nous accrochons à la vie! À tout ce qui peut nous donner espoir, confiance, paix, sérénité…
Nous rentrons dans un monde auquel nous n’étions pas déjà confrontés! Nous rencontrons des personnes malades, souffrantes, tristes, angoissées, anxieuses, des gens comme nous qui luttent à sa façon pour vivre et pour mieux vivre.
Mon expérience est très positive, j’ai rencontré du personnel soignant très aimable et très attentionné; je leur lève mon chapeau. Je ne peux que les louanger! C’est une vocation extraordinaire! Sauf qu’il y a toujours malheureusement l’exception. Parlons de celle-ci! Eh! bien, je dirais que ces personnes ne savent pas s’adapter aux différentes clientèles. Ils ont leur baratin et le disent, sans écouter, sans regarder à qui ils s’adressent.
Sans doute manque de temps, d’intérêt ou de compétences, ils ne réussissent pas à combler une tâche essentielle d’un intervenant en relation d’aide, celle de communiquer efficacement avec leur interlocuteur en personnalisant leur communication. Ils ne prennent pas le temps de jauger le patient qu’ils ont devant eux.
Pourquoi est-ce une qualité indispensable? Bien, c’est parce que comme patient, on se sent plus compris, respecté; on ressent cette sollicitude essentielle pour passer au travers de ce grand combat qu’est la maladie. Oui, l’humain est imparfait et nous le sommes tous, mais j’aimerais tant que cette qualité soit mise au premier plan, car elle aussi guérit.
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