jeudi 21 juillet 2011

Savoir jauger les gens : une qualité indispensable

Vous savez, lorsque nous passons au travers d’un combat aussi grand que le cancer, nous sommes affaiblis à la fois physiquement et psychologiquement. Nous sommes dans le combat! Nous nous accrochons à la vie! À tout ce qui peut nous donner espoir, confiance, paix, sérénité…

Nous rentrons dans un monde auquel nous n’étions pas déjà confrontés! Nous rencontrons des personnes malades, souffrantes, tristes, angoissées, anxieuses, des gens comme nous qui luttent à sa façon pour vivre et pour mieux vivre.

Mon expérience est très positive, j’ai rencontré du personnel soignant très aimable et très attentionné; je leur lève mon chapeau. Je ne peux que les louanger! C’est une vocation extraordinaire! Sauf qu’il y a toujours malheureusement l’exception. Parlons de celle-ci! Eh! bien, je dirais que ces personnes ne savent pas s’adapter aux différentes clientèles. Ils ont leur baratin et le disent, sans écouter, sans regarder à qui ils s’adressent.

Sans doute manque de temps, d’intérêt ou de compétences, ils ne réussissent pas à combler une tâche essentielle d’un intervenant en relation d’aide, celle de communiquer efficacement avec leur interlocuteur en personnalisant leur communication. Ils ne prennent pas le temps de jauger le patient qu’ils ont devant eux.

Pourquoi est-ce une qualité indispensable? Bien, c’est parce que comme patient, on se sent plus compris, respecté; on ressent cette sollicitude essentielle pour passer au travers de ce grand combat qu’est la maladie. Oui, l’humain est imparfait et nous le sommes tous, mais j’aimerais tant que cette qualité soit mise au premier plan, car elle aussi guérit.

Merci de partager.

lundi 18 juillet 2011

La « sacro-sainte relation »! L’indispensable!

Comme certains d’entre vous le savent, j’ai reçu au courant du mois d’octobre dernier un diagnostic de cancer du sein, d’où mon absence depuis janvier 2011. Durant cette période, j’ai été occupée à me guérir…Maintenant que le plus gros des traitements est terminé, je me permets de partager avec vous mes réflexions.

Tout au long de cette période, j’ai rencontré un grand nombre d’intervenants médicaux : infirmières, docteurs, technologues, etc. Ce sont tous des gens de cœur qui sont là pour aider. Ces derniers participent à notre guérison non seulement par leurs compétences, mais aussi par leur façon d’entrer en relation avec nous. Comme le dit Christophe Peiffer dans un blogue sur les rapports humains, un infirmier avec son patient est au milieu d’une « sacro-sainte relation soignant/soigné ».

http://www.leblogdesrapportshumains.fr/infirmiere-sauve-qui-peut-13/

Tout comme l’infirmier, le mentor peut avoir toutes les connaissances techniques, mais s’il ne sait pas les transmettre, la relation n’est pas ce qu’elle devrait être. Comme je le dis souvent, un mentor doit à la fois savoir transmettre ses compétences et savoir communiquer.

Comme nous savons tous, une bonne communication saine est à la base de toute relation aidante. Évidemment, tout le monde en ressort gagnant.