mercredi 19 janvier 2011

Le mentorat et la compassion

Les dernières fois, je vous ai parlé de joie, de vulnérabilité; maintenant, j’aimerais explorer le domaine de la compassion.

Souvent j’entends dire « je suis une personne sensible », même moi je le dis souvent, parce que je le suis vraiment. Mais depuis que je fréquente les hôpitaux, les malades et la tristesse régulièrement, je retrouve un autre sentiment enfoui en moi et c’est la compassion.

Le Daila-Lama dit: “Mutual respect is the foundation of genuine harmony”; en d'autres mots, le respect mutuel est la fondation de l’harmonie véritable.

En fréquentant la maladie, la sensibilité se transforme en un sentiment encore plus fort et c’est la compassion, car ce dernier ouvre une parcelle encore plus grande de notre âme et esprit.

Si nous reprenons la définition de Wikipédia, « La compassion est le sentiment par lequel on est porté à percevoir ou ressentir la souffrance d'autrui, et poussé à y remédier. Le mot compassion provient du latin cum patior, « je souffre avec ». Ne vous méprenez pas, cela ne veut pas dire qu’il faut courir à tout vent aider son prochain, mais on peut percevoir et ressentir avec plus d’intensité son prochain.

Nous vivons dans un siècle où chacun s’isole, va vite, travaille chacun pour soi, court après le temps, court après le succès, vise le plus la productivité; des actes qui nous éloignent grandement au temps que cela prend pour avoir de la compassion pour son prochain. Nul doute, malgré tout cela, je suis convaincue que par la compassion nous pourrons retrouver un monde plus juste, moins solitaire et plus serein.

Pensons-y un instant, un monde de respect mutuel est la fondation de l’harmonie véritable; sans harmonie nous n’irons pas bien loin, avouons-le.

Si nous revenons à notre thème principal, le mentorat, un mentor ne devrait pas oublier les bienfaits de la compassion, car il passe bien loin d’une vertu indispensable d’une relation mentorale bienfaisante.

Qu’en pensez-vous?

Affectueusement,
Danièle

jeudi 13 janvier 2011

La santé (….) et la vulnérabilité

Mon dernier témoignage portait sur la joie et la maladie (Oh! Quel gros mot la santé…) ; celui-ci porte sur la vulnérabilité.

Il est fort connu que tout n’est pas rose dans un parcours vers la santé (…) : nul besoin d’aller très loin, on a tous connu un moment ou une personne qui a souffert de ce mal.

Nul besoin de vous dire que le parcours vers la guérison est parsemé de joies (comme je le mentionnais dans mon dernier blogue), d’obstacles, de ravissements, d’émerveillements, d’ennuis, de tristesse, d’angoisses et de peurs.

Ça, vous le savez tous, mais ce que j’aimerais parler ici c’est de la vulnérabilité.

Oui, la vulnérabilité signifiant se sentir fragile, facilement ébranlable. Lorsque nous nous sentons vulnérables, toute remarque venant de l’extérieur peut être vue soit comme une joie intense, une tristesse inouïe ou un sentiment ambivalent. Tout nous touche profondément et parfois vient chercher des points vulnérables à notre insu. Tout le monde le sait, une personne qui est voie de guérison suit un parcours parsemé de vulnérabilité.

Si nous revenons à notre sujet le mentorat, la vulnérabilité peut se retrouver chez tout mentor ou mentoré, mais encore plus chez ce dernier, car puisqu’il est en cheminement de se faire aider, il devient par le fait même le plus vulnérable.

D’où vient mon point central, l’importance au mentor de reconnaître les temps de vulnérabilité du mentoré. Je crois qu’un bon mentor doit surveiller les zones grises parfois imperceptibles tout au long du développement personnel de son mentoré.

Le secret d’une saine relation mentorale réside vraiment au fait de prendre son temps, d’écouter et d’user de psychologie, car ces aspects sont essentiels dans sa réussite.

Merci de partager!

Affectueusement
Danièle

lundi 10 janvier 2011

Il y a de la joie partout….Même dans la maladie (Oh! Excusez-moi, quel grand mot dans la santé…)

Même dans les moments difficiles, il y a de la joie! Elle est là partout où l’on veut bien l’apercevoir et la reconnaître… Par exemple, vous avez sans doute remarqué que j’ai changé d’avatar (santé oblige!) ; alors là, suite à cela, j’ai eu une panoplie de compliments en rafale…

Vous me direz que ce n’est pas grand-chose; sans doute pour certaines personnes, mais pour moi, ce fut de la joie, de l’espoir, un désir de vivre encore plus…

La vie est faite de toutes petites parcelles de joies parsemées un peu partout au parcours de nos rencontres et échanges. Elle est là où parfois on n’y songerait pas, elle est là pour ceux qui veulent bien la voir et la vivre…

Si je reviens à mon thème préféré le mentorat, un bon mentor sait reconnaître les mouvements de joie chez son mentoré, les explorer et les faire exploser afin que ceux-ci alimentent le feu sacré de ce dernier. Il sait faire bouillonner ce feu qui est parfois éteint au fond de soi. Il sait….car souvent il a vécu et expérimenté.

Nous avons tous et chacun un feu sacré; il s’agit de le découvrir, de l’alimenter et de le faire exploser…

Merci à tous de partager!
Bonne route.


Affectueusement

Danièle

samedi 1 janvier 2011

Le temps des changements

C’est dans les temps difficiles, en ce qui me concerne, particulièrement dans les temps où on a des problèmes de santé, que l’on ressent plus le besoin de se lier aux autres, d’échanger, de se lier à des gens positifs qui nous aiment, reconnaissent, apprécient.
On a toujours su qu’on avait besoin des autres, mais là on le sait encore davantage.

C’est aussi dans les temps difficiles que l’on doit prendre le temps de s’écouter, de se « regarder aller », d’explorer le passé, de faire le tour de son jardin personnel. Même si on pensait qu’il était tout propre, on y retrouve toujours quelques petites rocailles perdues, quelques fleurs fanées. C’est le temps de prendre le temps de les observer, réaménager, déplacer et même parfois de les couper. C’est le temps des changements.

C’est aussi dans les temps difficiles que l’on réalise que les gens autour de soi réaménagent parfois leurs jardins personnels à la vue d’une réalité inattendue; certains d’entre eux se remettent même en question. Tout un coup, toute leur vie, change de perspective.

C’est aussi dans les temps difficiles que l’on reconnaît que l’on peut être un mentor pour certain, juste par notre présence, notre façon de faire, d’être. On sert, sans le vouloir intentionnellement, de miroir aux autres.

Et finalement, c’est là où on réalise vraiment qu’on a tous besoin les uns des autres et qu’il faut toujours garder espoir, foi et courage.

Santé, Paix, Amour, Solidarité à tous et toutes, pour l’année 2011

Affectueusement
Danièle