lundi 24 février 2014

Montréal, telle qu'on la connaît, est-elle là pour rester....

Rima Elkouri, chroniqueuse et éditorialiste du quotidien « La Presse » écrit : « Bien que les taux de chômage et de pauvreté élevés au sein de certaines communautés d’immigrants leur rendent parfois la vie dure, il serait difficile de trouver une autre ville où la cohabitation ethnique est aussi agréable. Il suffit d’aller dans le parc de Mont-Royal un dimanche après-midi pour s’en rendre compte. En hiver, on peut apercevoir des immigrants venus de l’Inde apprenant à patiner, tandis qu’en été, des Nord-Africains fraîchement arrivés déploient leurs couvertures sur le gazon pour faire un pique-nique des plus exotiques. Si vous êtes chanceux, vous aurez même l’occasion de goûter à de l’agneau rôti d’un méchoui. Montréal est un laboratoire culturel où les accents, les gastronomies et les rêves s’amalgament, et où tout semble encore possible »[1].

Cette merveilleuse description de la diversité ethnique de la ville de Montréal avec ses couleurs et ses images nous dit à quel point Montréal se distingue des autres villes québécoises; on y sent et voit les couleurs de la diversité; d’ailleurs, on a simplement à se promener un vendredi soir sur la rue St-Catherine pour reconnaître la vérité de ses propos.

Cette métaphore de Rima Elkouri me sensibilise encore plus à la beauté de Montréal, à ce haut lieu de débats linguistiques et politiques, à cette ville colorée qui peut paraître parfois, comme le dit Kathy Reichs, anthropologue judiciaire, un lieu « schizophrène » en constant débat entre ces divers groupes tels, anglophones et francophones, souverainistes et fédéralistes, catholiques et protestants[2]. Espérons que nous serons assez sages de garder cette richesse multiculturelle, car elle se compare à toutes les villes qui sont là pour rester dans nos mémoires telles New York, Paris, Londres, etc.

Avez-vous cette représentation de Montréal? Que peut-on faire pour la conserver? Avec les discours de la charte des valeurs québécoises, va-t-elle demeurer ce qu'elle est présentement ?


      [1] « Montréal Vive la différence », carte présentée par National Geographic, le 15 juin 2009, dans le cadre de la présentation du maire de Montréal, Gérald Tremblay, sur la création d’une carte guide créée en Géotourisme.

      [2] Ibid.

lundi 8 août 2011

Le stress et la maladie…

Vous savez le stress, ce n’est pas seulement le fait d’être malade, c’est aussi le temps souvent interminable dans les salles d’attente, le temps de voyager, de voir les gens souffrir, de prendre les bonnes décisions, finalement d’être constamment confrontés à la maladie et à toutes sortes d’éléments qui sont différents de notre vie régulière…

Le stress ne se vit pas seul; il se vit chez tous les gens qui nous aime, notre conjoint, notre famille,nos amis…Il se vit au quotidien et il faut toujours composer avec lui à tous moments. Pour ce faire, il faut s’aider, en priant, méditant, écoutant de la musique, lisant, marchant, jardinant, écrivant, etc.

Finalement, il faut trouver les moyens qui nous permettent de décanter, de mieux vivre, de respirer, de se sentir réconforté. C’est aussi le moment de se laisser bercer tant qu’on peut par la vie, de se faire gâter par nos proches et de profiter de la vie à chaque instant. Nous sommes dans un mode guérison et il faut à tout prix pour survivre, bloquer les mauvaises énergies et laisser passer les bonnes. Tout un programme, je vous le dis.

Le stress est composé d’inquiétudes, de peurs, d’angoisses; il est là sans qu’on le réalise. Nous sommes sur une corde raide et notre corps nous le rappelle souvent en ayant des maux de tête, de dos, etc.… Ce sont des maux qui nous indiquent qu’il faut aller chercher de l’aide. Dans mon cas, je suis surtout allée chercher celle-ci dans les médecines alternatives, tels la massothérapie, l’acupuncture, le reiki, etc. Celles-ci m’ont été d’un très grand support.

Chacun vit son stress différemment et il faut respecter cela. Oui, le stress négatif est nocif, on le sait tous, mais il y a une chose qu’il faut toujours garder en tête, c’est d’avoir confiance, de persévérer et de s’entêter à gagner. Finalement, si la maladie m’a permis de comprendre cela, ce sera déjà en soit une très grande leçon de la vie…

Merci de partager.

jeudi 21 juillet 2011

Savoir jauger les gens : une qualité indispensable

Vous savez, lorsque nous passons au travers d’un combat aussi grand que le cancer, nous sommes affaiblis à la fois physiquement et psychologiquement. Nous sommes dans le combat! Nous nous accrochons à la vie! À tout ce qui peut nous donner espoir, confiance, paix, sérénité…

Nous rentrons dans un monde auquel nous n’étions pas déjà confrontés! Nous rencontrons des personnes malades, souffrantes, tristes, angoissées, anxieuses, des gens comme nous qui luttent à sa façon pour vivre et pour mieux vivre.

Mon expérience est très positive, j’ai rencontré du personnel soignant très aimable et très attentionné; je leur lève mon chapeau. Je ne peux que les louanger! C’est une vocation extraordinaire! Sauf qu’il y a toujours malheureusement l’exception. Parlons de celle-ci! Eh! bien, je dirais que ces personnes ne savent pas s’adapter aux différentes clientèles. Ils ont leur baratin et le disent, sans écouter, sans regarder à qui ils s’adressent.

Sans doute manque de temps, d’intérêt ou de compétences, ils ne réussissent pas à combler une tâche essentielle d’un intervenant en relation d’aide, celle de communiquer efficacement avec leur interlocuteur en personnalisant leur communication. Ils ne prennent pas le temps de jauger le patient qu’ils ont devant eux.

Pourquoi est-ce une qualité indispensable? Bien, c’est parce que comme patient, on se sent plus compris, respecté; on ressent cette sollicitude essentielle pour passer au travers de ce grand combat qu’est la maladie. Oui, l’humain est imparfait et nous le sommes tous, mais j’aimerais tant que cette qualité soit mise au premier plan, car elle aussi guérit.

Merci de partager.

lundi 18 juillet 2011

La « sacro-sainte relation »! L’indispensable!

Comme certains d’entre vous le savent, j’ai reçu au courant du mois d’octobre dernier un diagnostic de cancer du sein, d’où mon absence depuis janvier 2011. Durant cette période, j’ai été occupée à me guérir…Maintenant que le plus gros des traitements est terminé, je me permets de partager avec vous mes réflexions.

Tout au long de cette période, j’ai rencontré un grand nombre d’intervenants médicaux : infirmières, docteurs, technologues, etc. Ce sont tous des gens de cœur qui sont là pour aider. Ces derniers participent à notre guérison non seulement par leurs compétences, mais aussi par leur façon d’entrer en relation avec nous. Comme le dit Christophe Peiffer dans un blogue sur les rapports humains, un infirmier avec son patient est au milieu d’une « sacro-sainte relation soignant/soigné ».

http://www.leblogdesrapportshumains.fr/infirmiere-sauve-qui-peut-13/

Tout comme l’infirmier, le mentor peut avoir toutes les connaissances techniques, mais s’il ne sait pas les transmettre, la relation n’est pas ce qu’elle devrait être. Comme je le dis souvent, un mentor doit à la fois savoir transmettre ses compétences et savoir communiquer.

Comme nous savons tous, une bonne communication saine est à la base de toute relation aidante. Évidemment, tout le monde en ressort gagnant.

mercredi 19 janvier 2011

Le mentorat et la compassion

Les dernières fois, je vous ai parlé de joie, de vulnérabilité; maintenant, j’aimerais explorer le domaine de la compassion.

Souvent j’entends dire « je suis une personne sensible », même moi je le dis souvent, parce que je le suis vraiment. Mais depuis que je fréquente les hôpitaux, les malades et la tristesse régulièrement, je retrouve un autre sentiment enfoui en moi et c’est la compassion.

Le Daila-Lama dit: “Mutual respect is the foundation of genuine harmony”; en d'autres mots, le respect mutuel est la fondation de l’harmonie véritable.

En fréquentant la maladie, la sensibilité se transforme en un sentiment encore plus fort et c’est la compassion, car ce dernier ouvre une parcelle encore plus grande de notre âme et esprit.

Si nous reprenons la définition de Wikipédia, « La compassion est le sentiment par lequel on est porté à percevoir ou ressentir la souffrance d'autrui, et poussé à y remédier. Le mot compassion provient du latin cum patior, « je souffre avec ». Ne vous méprenez pas, cela ne veut pas dire qu’il faut courir à tout vent aider son prochain, mais on peut percevoir et ressentir avec plus d’intensité son prochain.

Nous vivons dans un siècle où chacun s’isole, va vite, travaille chacun pour soi, court après le temps, court après le succès, vise le plus la productivité; des actes qui nous éloignent grandement au temps que cela prend pour avoir de la compassion pour son prochain. Nul doute, malgré tout cela, je suis convaincue que par la compassion nous pourrons retrouver un monde plus juste, moins solitaire et plus serein.

Pensons-y un instant, un monde de respect mutuel est la fondation de l’harmonie véritable; sans harmonie nous n’irons pas bien loin, avouons-le.

Si nous revenons à notre thème principal, le mentorat, un mentor ne devrait pas oublier les bienfaits de la compassion, car il passe bien loin d’une vertu indispensable d’une relation mentorale bienfaisante.

Qu’en pensez-vous?

Affectueusement,
Danièle

jeudi 13 janvier 2011

La santé (….) et la vulnérabilité

Mon dernier témoignage portait sur la joie et la maladie (Oh! Quel gros mot la santé…) ; celui-ci porte sur la vulnérabilité.

Il est fort connu que tout n’est pas rose dans un parcours vers la santé (…) : nul besoin d’aller très loin, on a tous connu un moment ou une personne qui a souffert de ce mal.

Nul besoin de vous dire que le parcours vers la guérison est parsemé de joies (comme je le mentionnais dans mon dernier blogue), d’obstacles, de ravissements, d’émerveillements, d’ennuis, de tristesse, d’angoisses et de peurs.

Ça, vous le savez tous, mais ce que j’aimerais parler ici c’est de la vulnérabilité.

Oui, la vulnérabilité signifiant se sentir fragile, facilement ébranlable. Lorsque nous nous sentons vulnérables, toute remarque venant de l’extérieur peut être vue soit comme une joie intense, une tristesse inouïe ou un sentiment ambivalent. Tout nous touche profondément et parfois vient chercher des points vulnérables à notre insu. Tout le monde le sait, une personne qui est voie de guérison suit un parcours parsemé de vulnérabilité.

Si nous revenons à notre sujet le mentorat, la vulnérabilité peut se retrouver chez tout mentor ou mentoré, mais encore plus chez ce dernier, car puisqu’il est en cheminement de se faire aider, il devient par le fait même le plus vulnérable.

D’où vient mon point central, l’importance au mentor de reconnaître les temps de vulnérabilité du mentoré. Je crois qu’un bon mentor doit surveiller les zones grises parfois imperceptibles tout au long du développement personnel de son mentoré.

Le secret d’une saine relation mentorale réside vraiment au fait de prendre son temps, d’écouter et d’user de psychologie, car ces aspects sont essentiels dans sa réussite.

Merci de partager!

Affectueusement
Danièle

lundi 10 janvier 2011

Il y a de la joie partout….Même dans la maladie (Oh! Excusez-moi, quel grand mot dans la santé…)

Même dans les moments difficiles, il y a de la joie! Elle est là partout où l’on veut bien l’apercevoir et la reconnaître… Par exemple, vous avez sans doute remarqué que j’ai changé d’avatar (santé oblige!) ; alors là, suite à cela, j’ai eu une panoplie de compliments en rafale…

Vous me direz que ce n’est pas grand-chose; sans doute pour certaines personnes, mais pour moi, ce fut de la joie, de l’espoir, un désir de vivre encore plus…

La vie est faite de toutes petites parcelles de joies parsemées un peu partout au parcours de nos rencontres et échanges. Elle est là où parfois on n’y songerait pas, elle est là pour ceux qui veulent bien la voir et la vivre…

Si je reviens à mon thème préféré le mentorat, un bon mentor sait reconnaître les mouvements de joie chez son mentoré, les explorer et les faire exploser afin que ceux-ci alimentent le feu sacré de ce dernier. Il sait faire bouillonner ce feu qui est parfois éteint au fond de soi. Il sait….car souvent il a vécu et expérimenté.

Nous avons tous et chacun un feu sacré; il s’agit de le découvrir, de l’alimenter et de le faire exploser…

Merci à tous de partager!
Bonne route.


Affectueusement

Danièle