jeudi 4 novembre 2010

Une autre place privilégiée pour un mentor d’y être…

Vous le savez tous, c’est quand on est malade, que ce soit grave ou pas, que l’on réfléchit sur les causes de notre maladie, surtout si nous croyons qu’à chacune d’entre elles, il y a une facette psychosomatique. Moi, je suis de ceux-là!

Vous me direz tout de suite, mais comment cela nous renvoie au mentorat ? Mais si, il y a un rapport, le voici!

Tout le monde est d’accord, la maladie vient sur notre chemin, à certaines périodes de notre vie, un peu, moyennement ou très souvent et à des degrés divers. Nous sommes tous un jour abandonné à nous-mêmes, à réfléchir sur les causes de ces symptômes si déplaisants. Eh! oui, nous sommes confrontés, que l’on veuille ou pas!

La plupart du temps, c’est à ce moment-là que nous réalisons à quel point les personnes qui sont près de nous, nous sont chères et nous aiment. C’est aussi à ce moment-là, que nous aimerions peut-être une personne qui est à l’extérieur de notre maladie, de notre problème, afin de nous conseiller, guider ou veiller sur nous. Et c’est là, où un mentor peut faire toute la différence. C’est là aussi où il peut s’introduire doucement dans notre vie, sans faire parfois trop de bruit, en étant juste une présence pour nous.

Vous me direz que ce n’est pas tous les mentors qui peuvent exercer ce rôle, vous avez absolument raison et que ce ne sont pas tous les personnes qui désirent communiquer leurs préoccupations et encore là, j’abonde. Mais une chose est certaine, lorsqu’une personne a la possibilité d’avoir un mentor à ses côtés, elle se sent déjà moins seule…

vendredi 24 septembre 2010

La clé du succès des programmes de mentorat : y en a-t-il véritablement une?

Un grand nombre d’auteurs mentionnent les diverses clés du succès menant à l’implantation d’un programme de mentorat : l’implication de l’organisation, la clarté des objectifs, la coordination du programme, les ressources de circonstance, la formation des dyades, le suivi, l’évaluation. En somme des actions afin de bien mener un projet.

Toutes ces actions se doivent d’être soulevées, mais selon moi, la CLÉ essentielle est la volonté de tous les acteurs de l’entreprise de placer au premier rang les ressources humaines. C’est une approche plus globale et holistique, plus permanente.

C’est vrai que certaines organisations pensent plus souvent à l’aspect monétaire qu’aux relations humaines, mais tout demeure dans l’équilibre des choses. Tout est dans la prise de conscience!

C’est aussi vrai que si on pouvait rentabiliser un jour le mentorat, ce dernier deviendrait sans doute une pièce maîtresse convaincante pour les gestionnaires, mais en attendant, continuons de penser le mentorat comme une manière de faire, offrant différentes possibilités : la transmission des connaissances, le développement de carrière, le soutien scolaire, l’intégration des immigrants, etc..


À vous d’en ajouter, si le cœur vous en dit!

mardi 21 septembre 2010

Les jeunes deviendront nos mémoires; ne le savez-vous pas?

Les entreprises sont des réservoirs de connaissances et celles-ci doivent continuer de l’être.

Vous ne le réalisez peut-être pas, mais dans chaque poste ou fonction d’une entreprise, il y a des mines d’informations qui sont essentielles pour la survie de l’entreprise.

Malheureusement trop souvent, les employeurs congédient ou remplacent des employés sans laisser des traces significatives sur chacun des postes au sein des organisations.

Avec le départ d’un grand nombre d’employés à la retraite et le manque de relève; il est de plus en plus essentiel d’y réfléchir. Grâce au mentorat, on peut y arriver, avec sans trop d’effort, de temps et d’argent. Il s’agit de planifier en conséquence et d’y porter une attention toute particulière.

Avec le mode de vie si expéditif que nous connaissons, bien peu d’employeurs pensent au futur, à ce que nous léguons à notre relève. À mon avis, les compagnies qui sauront le faire seront les plus compétitives, car elles auront protégé ce qui est de plus important, leurs connaissances, leurs savoirs-faire et leurs savoirs-être.

Vous le savez sans doute, pour un nouveau venu dans une entreprise, il est toujours plus facile de créer et de s’adapter à son emploi à partir d’un gabarit, d’un réservoir de connaissances que de recommencer dès le départ, sans aucun référent.

Qu’est-ce que vous en pensez? Le faites-vous?

mercredi 25 août 2010

Les recettes magiques : êtes-vous fatigués comme moi?

Cela fait depuis que j’ai l’âge de 15 ans que je lis des trucs sur les relations interpersonnelles et tout le monde propose des recettes comme si cela se réglait de façon linéaire! On écoute, on déploie de l’empathie et… la relation saine s’établit. Mais non cela ne se passe pas comme cela… Si c’était aussi facile que cela, nous serions plus facilement en bons termes.

Une relation saine s’établit avec des techniques linéaires, comme l’empathie, l’écoute, etc., mais bien plus avec ce que j’appellerais des techniques en profondeur (sensibilité, vécu, bien-être personnel, etc.). Comme le dit Clarissa Pinkola Estés (2007) : « Quand une personne vit pleinement, les autres en font autant ».

D’où vient la nécessité de s’habiliter à mieux écouter, à user de l’empathie, etc., mais surtout de vivre pleinement sa vie, de faire profiter les autres de nos expériences et enthousiasmes à vivre pleinement sa vie. Eh! Oui! Les relations interpersonnelles sont contagieuses…

Dans mes dernières chroniques, je mentionnais que j’avais eu des mentors et je vous avoue que ce que je retiens d’eux, c’est bien plus leur élan, leur joie de vivre, leur sagesse, etc. que toute autre chose.

Le dicton d’Estès (2007) « Être jeune dans la vieillesse et vieille dans la jeunesse » vaut bien plus que toutes les recettes magiques. Qu’en pensez-vous?

mardi 17 août 2010

Moi, j’ai été un mentor?

Vous pensiez sans doute que cette chronique serait la suite des deux derniers et serait intitulée mon troisième mentor. Mais non, je m’arrête là, car je n’en vois plus aucun à l’horizon, sauf un de mes oncles défunts, auquel je rends hommage en passant.

Cette chronique porte plutôt sur deux moments forts où j’ai reçu à mon tour des témoignages au fait que j’aurais été, moi aussi, un mentor.

Non, je ne le savais pas. C’est lors de mon départ de la compagnie, pour laquelle j’ai travaillé plus de 15 ans que deux employées m’ont fait part de ce témoignage.

Cela fait chaud au cœur d’entendre ces paroles, car on ressent dans nos tripes une très belle reconnaissance et cela nous donne sans doute une force intérieure nous poussant à continuer.

Est-ce que j’en étais consciente lorsque cela se passait? Mais non, je n’y avais jamais songé; d’ailleurs, je ne savais même pas à ce moment-là, ce qu’était un mentor.

Bref, un coach sait qu’il l’est quand il occupe cette fonction tandis qu’un mentor ne sait qu’il est mentor que parfois quelques années après… C’est ça une part du mystère entourant le mentorat…

Avez-vous déjà vécu la même expérience ?

mardi 10 août 2010

Mon second mentor

Il s'est présenté dans ma vie pas mal en même temps que le premier; un peu après, avec des qualités et des traits de personnalité totalement différents. Le premier mentor était québécois; il avait une approche nord-américaine. Le second était immigrant; il transportait avec lui une couleur de son pays se traduisant dans ses « manières d’être » et ses « manières de faire ». Chacun d’eux a été pour moi indispensable tout au long de mon parcours de vie.

Tandis que le premier avait un caractère plus déterminé et fonceur; le second avait une approche plus douce et calmante. Chacun allait chercher chez moi, ce que désignent les Chinois, mon côté « yan » et « yin»; un beau complément en soi…

Nul doute que le trésor qu’ils m’ont laissé est bien plus sur la façon d’approcher les choses que véritablement les choses en soi. Comme disent certains, l’amour se trouve plus dans la façon de donner que le don en soi; je pense parfois que c’est la même chose pour le mentorat.

lundi 9 août 2010

Mon premier mentor

Hormis certains professeurs à l’élémentaire et au secondaire qui ont su m’épauler et me donner le goût de certaines matières, j’ai rencontré mon premier mentor, lors d’un de mes emplois les plus significatifs.

J’amorçais une toute nouvelle carrière, qui s’est prolongée toute ma vie, dans les relations humaines. Cette personne a su à cette période de ma vie, me faire confiance, croire en moi, me donner des ailes, me guider, me conseiller, m’épauler… Il a su reconnaître en moi, ce que je ne connaissais pas, ce qui n’était pas encore révélé à mes yeux, lui, il a vu des choses que je ne savais même pas et c’est pour cette raison qu’il m’a donnée des plumes pour que je puisse prendre mon envol.

Je tiens à dire que certaines personnes sont sur notre chemin, en étant très généreux de leur temps et énergie. Elles sont contentes d’être là, car elles peuvent échanger leurs savoirs et aussi déverser leur trop-plein d’amour et en retour, les mentorés sont extrêmement chanceux d’en profiter.

Eh! oui, ils sont généreux et aimants, car cela demande du cœur d’être un bon mentor.

Avez-vous déjà vécu des expériences similaires?

vendredi 6 août 2010

La chimie interpersonnelle

Hier, en sortant d’un magasin, j’ai vu pour la première fois un double arc-en-ciel dans toute sa grandeur. Ébahie, je lève mes yeux vers une autre personne qui regardait à son tour le même spectacle. Elle me dit : « c’est un signal pour nous dire que la vie est belle ». Je lui ai répondu : « vous avez raison ». On s’est regardé un court instant et on est partie chacun de son côté, mais nous savions toutes les deux que nous étions sur la même longueur d'onde, le courant passait, comme on dit « par chez nous »…

Pourquoi cette déviation? Bien, c’est pour vous dire que de dans la vie, comme vous savez sans doute, il existe parfois entre certaines personnes une sorte de « magie » ou de « chimie personnelle ». On ne sait pas trop pourquoi, mais « le courant passe ». Ainsi, entre un mentor et un mentoré, si l’on veut que la relation soit profitable, le « courant doit passer ». Le mentor peut tenter de nous guider ou nous conseiller, mais si la chimie n’existe pas, les conseils prodigués ne passent pas non plus.

La plupart des auteurs mettent beaucoup d’emphase sur les fonctions du mentor, mais peu mentionnent cet aspect si important des relations mentorales. Il faut se le remémorer, le lien, avec tout ce que cela comporte, sentiments et affectivités se rangent très souvent au premier plan et dans toute relation, quelle qu’elle soit…

mercredi 4 août 2010

Le côté sombre du mentorat : eh! oui, il y en a un…

Lorsqu’on pense à un mentor, on imagine une personne aidante, qui nous guide ou conseille; malheureusement, cela peut arriver que cela ne se passe pas de cette façon.

Il y a des périodes de la vie qui ne sont pas toujours rose : des périodes de transitions, de crises, etc. Ce sont des périodes où l’on est souvent à la recherche de guide, conseiller, modèle… Malheureusement, pendant ces temps-là, on ne se sent pas toujours confiant, assuré et on fait parfois de mauvais choix.

Pourquoi en est-il ainsi? Le mentoré peut tenter de compenser des manques du passé en prenant le premier venu, que ce soit bon ou pas pour lui. Il peut être assoiffé de tendresse, d’affection, avec un appétit féroce de relations et ne pas être assez aux aguets de ses fréquentations.

Soyons précis, les mentors ne sont pas censés être envieux, néfastes, jaloux, faire de mauvaises suggestions, mais cela peut se produire. Au cas échéant, le mentoré doit examiner la situation, réfléchir aux circonstances, comprendre les pièges interpersonnels et s’éloigner de cette relation le plus rapidement possible et le mentor s’abstenir à tout prix de jouer ce rôle, car il ne porte pas ce titre, de toute façon.

lundi 26 juillet 2010

Le mentorat est culturel…

Le mentorat tire ses origines de la mythologie grecque; ce n’est que dans les vingt-cinq dernières années que le mentorat a pris place, principalement aux États-Unis, au sein des organisations. L‘histoire de la mythologie grecque nous rappelle que « Mentor est un personnage de l’Iliade, celui à qui Ulysse confie son fils avant de partir à la guerre… ». À cette époque-là, le personnage que l’on nomme « Mentor » adossait une image dotée d’un grand pouvoir imaginaire et symbolique.

Mais au fil du temps, l’image du personnage, « Mentor » a pris différents visages, selon différents contextes. Un « mentor » peut jouer maintenant plusieurs rôles, tels « relais de transmission intergénérationnel », relais professionnel, professeur, facilitateur auprès des immigrants, etc.

Voici deux exemples de pratique culturelle. La première au Québec et la seconde en France.

Mentorat Québec est un organisme à but non lucratif qui vise le développement de la culture mentorale en offrant divers services : réseautage, expertise-conseil, veille thématique et formation.

Alterval aide les entreprises à faire face à un risque de pertes de connaissances. À une époque où il y a un manque de relève et un départ considérable d’employés à la retraite, le mentorat joue un grand rôle dans le maintien et le transfert des connaissances et des compétences.

mercredi 21 juillet 2010

Coach de vie et mentor : y a-t-il des différences?

On m’a demandé récemment quelle est la différence entre un coach de vie et un mentor. C’est à mon avis une bonne question. Voilà trois distinctions :

Premièrement, un coach est habituellement payé pour rendre service à une personne tandis qu’un mentor l’est rarement. Un mentor est avant tout un bénévole.

Deuxièmement, un coach de vie remplit la plupart du temps un rôle précis; il est assigné à résoudre avec son client une situation particulière de vie, un conflit, etc. Son rôle est la plupart du temps plus pragmatique et fonctionnel que celui du mentor.

Troisièmement, un mentor joue très souvent le rôle de modèle, ce que ne fait pas le coach. Si nous retournons à l’origine, « Mentor est un personnage de l’Iliade, celui à qui Ulysse confie son fils avant de partir à la guerre… ». Cette image, à la différence de coach, reste toujours dans l’imaginaire et conserve toujours son pouvoir symbolique.

En terminant, il faut toujours garder à l’esprit que le coaching et le mentorat appartiennent au monde flou des sciences sociales. Comme je disais dans certaines de mes chroniques, les terminologies sont souvent confuses et interprétées selon le gré des acteurs concernés.

dimanche 18 juillet 2010

Qu’est-ce qu’un mentor?

Dans ma première chronique, je disais que le terme « mentorat » semble souffrir un peu de confusion; cela se répercute parfois sur la notion de « mentor ». Voici deux définitions laissées dans la langue de Shakespeare divulguant le réel sens des auteurs :

« Someone in a position of power who looks out for you or gives you advice, brings your accomplishments to the attention of other people who have power in the company » (Fagenson, 1988-1989)

« A more experienced, higher ranking individual who aided with your professional development and career advancement beyond normal supervisory guidance » (Gaskill, 1991)

Ces auteurs américains représentent une position faisant assez consensus. Un mentor est une personne souvent plus âgée, sous-entendant plus d’expérience, qui aide une personne dans sa profession, sa carrière, afin de parfaire son avancement, d’obtenir une promotion, améliorer en quelque sorte sa situation professionnelle et académique. Pour ne citer qu’un exemple, saviez-vous que la première dame des États-Unis fut un mentor pour le président actuel Barack Obama, lorsqu’elle était avocate et lui stagiaire dans un cabinet d’avocat? Vous ne le saviez pas, je ne suis pas étonnée. Ce genre de chose ne fait pas souvent les tabloïdes.

Là où j’aimerais y ajouter mon grain de sel, alors que d’autres l’on fait avant moi : un mentor peut aider aussi un mentoré sur le plan personnel. Par exemple, dans un temps de crise ou de transition, nous pouvons rencontrer une personne servant de modèle, qui nous guide, conseille, etc. Sur le moment de la rencontre, on ne sait pas toujours qu’il représente pour nous un mentor; c’est parfois après qu’on s’en rencontre. Le mentorat a ses petits côtés intimes et mystérieux!

Je ne serais pas étonnée que vous ayez déjà vécu de telles expériences que ce soit sur le plan professionnel, académique ou personnel. Je vous laisse la parole, si le cœur vous en dit…

dimanche 11 juillet 2010

Les tâches du binôme mentor-mentoré

Tout comme n’importe quelle relation interpersonnelle, une relation mentorale évolue sur un continuum. La plupart des auteurs en parlent en terme de phases ou de stades. Même si plusieurs personnes aiment moins souvent ce terme, car il renvoie souvent à une besogne monocorde, moi, je préfère le terme tâche. Le mentor, tout comme le mentoré, a des responsabilités et des tâches qui leur sont propres. J’en parle de trois.

La première tâche est la découverte de l’autre; il s’agit de comprendre les divers besoins de l’autre. C’est comme un « trésor », il faut examiner de près la trouvaille; scruter chacune des facettes. C’est une période excitante, fascinante, qui peut parfois être même enivrante.

La deuxième tâche consiste à aller de l’avant, en étant toujours à l’écoute, en affrontant chaque mouvement de la relation. Une fois que la relation est en marche, il s’agit de voir jusqu’où elle peut aller; parfois cela se fait avec intensité et parfois cela décroît, selon la chimie personnelle et les besoins des partenaires.

La troisième tâche fait appel à notre besoin de reconnaître le changement. Il s’installe souvent dans nos coeurs lorsque la magie n’y est plus. Et comme toujours, certains choix se présentent à nous. La relation peut se terminer rapidement et sans éclat ou elle peut se transformer en une nouvelle relation, telle une relation amicale ou amoureuse.

Cela dit, la plupart des écrits relatent que le mentoré a plus à gagner que le mentor, mais je ne suis point d’accord. Chaque partenaire donne et reçoit ce dont il a besoin. Je trouve que l’échange et la force de l’un et l’autre s’amalgament. Certainement que les deux partenaires jouent des rôles différents, mais tous deux vont à la recherche de quelque chose de différent pour soi…

Avez-vous déjà vécu ce genre d’expérience? Voulez-vous partager avec nous?

mercredi 7 juillet 2010

Les manières d’être et de faire des mentors

Tout d’abord, je préfère l’expression « manières d’être et de faire » que « fonctions », car ce dernier m’apparaît trop limitatif. Le premier laisse plus de place aux attitudes et aux actions posées par le mentor.

Cela dit, je n’écris pas ce blog pour parler de préférence terminologique, mais pour parler d’une forme de communication oubliée par un grand nombre de spécialistes en mentorat. Tous mentionnent les fonctions de guider, conseiller, veiller, agir comme modèle, etc., mais à ma connaissance, aucun d’entre eux ne mentionne le fait d’écouter et de poser les bonnes questions. Cette attitude est la base d’une saine communication et favorise l’émergence du potentiel du développement professionnel et personnel du mentoré.

Comme le dit Pinkola Estés, pour s’occuper d’un jardin, il faut voir s’il y a « trop d’eau ou pas assez », s’occuper « des parasites, des orages, des inondations, des excès de chaleur ». C’est la même chose pour le jardin du mentoré, cela requiert de la part du mentor beaucoup de soin, d’attention et une finesse constante.

J’espère que cette chronique vous a plu!

Que pensez-vous de tout cela?

lundi 5 juillet 2010

Le mentorat et l’immigration

Je ne connais pas la situation ailleurs mais au Québec on parle souvent de jumelage ou de parrainage lorsqu’on réfère au mentorat envers les immigrants. Le jumelage consiste à jumeler (le verbe le dit) des individus ou des familles qui désirent s’intégrer à la société d’accueil et le parrainage comporte à se porter garant d’une personne (se faire parrainer).

À mon sens, il n’y a pas beaucoup de différences entre le mentorat, le jumelage et le parrainage, car on réfère aux mêmes actions telles, guider, conseiller, veiller, agir comme modèle, etc. La différence marquante est souvent reliée au contexte; dans ce cas-ci, on parle d’aider des immigrants à s’intégrer à une société d’accueil. Tous les écrits le disent, on parle de difficultés reliées aux barrières culturelles et à des manières d’être et de faire différentes des nôtres.

Évidemment, ce contexte requiert souvent de traverser une autre frontière que la nôtre; dépasser notre zone de confort et s’ouvrir à l’Autre qui est souvent un inconnu, différent de soi… C’est là où se trouve le défi; nous le savons tous que cette dimension ajoutée est toujours riche en savoirs et en expériences.

Avec l’avenue de l’immigration à l’échelle mondiale, nous devons réfléchir de plus en plus comme citoyens, à l’influence et à l’impact que nous avons envers ceux qui désirent intégrer notre société d’accueil.

Qu’en pensez-vous? Est-ce que vous vous sentez concernés par ce projet collectif ? Y a-t-il d’autres choses que vous aimeriez ajouter?

mercredi 30 juin 2010

Qu’est-ce que le mentorat?

J’ai commencé à écrire un blog portant sur le mentorat, car Twitter est un outil puissant de création de liens et d’informations, mais il ne répond pas au besoin d’approfondir le sujet. Cliquez ici pour ma page Twitter.

Commençons par décortiquer certains termes.

Mentorat, coaching…. Êtes-vous un peu confus? Si oui, c’est compréhensible. Que ce soit dans la littérature ou sur le terrain, le cafouillis règne.

Mentorat est souvent utilisé à cause du terme mentoring qu’on retrouve abondamment aux États-Unis et parfois en France; celui-ci traduit souvent l’idée de maître-élève. Être un mentor pour quelqu’un renvoie souvent à l’idée d’être son modèle.

En outre, la plupart des gens voient le mentorat de deux façons : la première comme un phénomène de transmission de connaissances, de relais, d’un testament qu’on lègue à la génération et la deuxième comme un outil de gestion, de rendement et de modélisation de connaissances.

Par rapport au mentorat, le coaching souffre moins de confusion terminologique; son sens est plus pragmatique et fonctionnel. On parle soit de coach personnel (coach de vie) ou de coach professionnel.

Qu’en pensez-vous? Est-ce que vous arrivez aux mêmes conclusions que moi?