mercredi 25 août 2010

Les recettes magiques : êtes-vous fatigués comme moi?

Cela fait depuis que j’ai l’âge de 15 ans que je lis des trucs sur les relations interpersonnelles et tout le monde propose des recettes comme si cela se réglait de façon linéaire! On écoute, on déploie de l’empathie et… la relation saine s’établit. Mais non cela ne se passe pas comme cela… Si c’était aussi facile que cela, nous serions plus facilement en bons termes.

Une relation saine s’établit avec des techniques linéaires, comme l’empathie, l’écoute, etc., mais bien plus avec ce que j’appellerais des techniques en profondeur (sensibilité, vécu, bien-être personnel, etc.). Comme le dit Clarissa Pinkola Estés (2007) : « Quand une personne vit pleinement, les autres en font autant ».

D’où vient la nécessité de s’habiliter à mieux écouter, à user de l’empathie, etc., mais surtout de vivre pleinement sa vie, de faire profiter les autres de nos expériences et enthousiasmes à vivre pleinement sa vie. Eh! Oui! Les relations interpersonnelles sont contagieuses…

Dans mes dernières chroniques, je mentionnais que j’avais eu des mentors et je vous avoue que ce que je retiens d’eux, c’est bien plus leur élan, leur joie de vivre, leur sagesse, etc. que toute autre chose.

Le dicton d’Estès (2007) « Être jeune dans la vieillesse et vieille dans la jeunesse » vaut bien plus que toutes les recettes magiques. Qu’en pensez-vous?

mardi 17 août 2010

Moi, j’ai été un mentor?

Vous pensiez sans doute que cette chronique serait la suite des deux derniers et serait intitulée mon troisième mentor. Mais non, je m’arrête là, car je n’en vois plus aucun à l’horizon, sauf un de mes oncles défunts, auquel je rends hommage en passant.

Cette chronique porte plutôt sur deux moments forts où j’ai reçu à mon tour des témoignages au fait que j’aurais été, moi aussi, un mentor.

Non, je ne le savais pas. C’est lors de mon départ de la compagnie, pour laquelle j’ai travaillé plus de 15 ans que deux employées m’ont fait part de ce témoignage.

Cela fait chaud au cœur d’entendre ces paroles, car on ressent dans nos tripes une très belle reconnaissance et cela nous donne sans doute une force intérieure nous poussant à continuer.

Est-ce que j’en étais consciente lorsque cela se passait? Mais non, je n’y avais jamais songé; d’ailleurs, je ne savais même pas à ce moment-là, ce qu’était un mentor.

Bref, un coach sait qu’il l’est quand il occupe cette fonction tandis qu’un mentor ne sait qu’il est mentor que parfois quelques années après… C’est ça une part du mystère entourant le mentorat…

Avez-vous déjà vécu la même expérience ?

mardi 10 août 2010

Mon second mentor

Il s'est présenté dans ma vie pas mal en même temps que le premier; un peu après, avec des qualités et des traits de personnalité totalement différents. Le premier mentor était québécois; il avait une approche nord-américaine. Le second était immigrant; il transportait avec lui une couleur de son pays se traduisant dans ses « manières d’être » et ses « manières de faire ». Chacun d’eux a été pour moi indispensable tout au long de mon parcours de vie.

Tandis que le premier avait un caractère plus déterminé et fonceur; le second avait une approche plus douce et calmante. Chacun allait chercher chez moi, ce que désignent les Chinois, mon côté « yan » et « yin»; un beau complément en soi…

Nul doute que le trésor qu’ils m’ont laissé est bien plus sur la façon d’approcher les choses que véritablement les choses en soi. Comme disent certains, l’amour se trouve plus dans la façon de donner que le don en soi; je pense parfois que c’est la même chose pour le mentorat.

lundi 9 août 2010

Mon premier mentor

Hormis certains professeurs à l’élémentaire et au secondaire qui ont su m’épauler et me donner le goût de certaines matières, j’ai rencontré mon premier mentor, lors d’un de mes emplois les plus significatifs.

J’amorçais une toute nouvelle carrière, qui s’est prolongée toute ma vie, dans les relations humaines. Cette personne a su à cette période de ma vie, me faire confiance, croire en moi, me donner des ailes, me guider, me conseiller, m’épauler… Il a su reconnaître en moi, ce que je ne connaissais pas, ce qui n’était pas encore révélé à mes yeux, lui, il a vu des choses que je ne savais même pas et c’est pour cette raison qu’il m’a donnée des plumes pour que je puisse prendre mon envol.

Je tiens à dire que certaines personnes sont sur notre chemin, en étant très généreux de leur temps et énergie. Elles sont contentes d’être là, car elles peuvent échanger leurs savoirs et aussi déverser leur trop-plein d’amour et en retour, les mentorés sont extrêmement chanceux d’en profiter.

Eh! oui, ils sont généreux et aimants, car cela demande du cœur d’être un bon mentor.

Avez-vous déjà vécu des expériences similaires?

vendredi 6 août 2010

La chimie interpersonnelle

Hier, en sortant d’un magasin, j’ai vu pour la première fois un double arc-en-ciel dans toute sa grandeur. Ébahie, je lève mes yeux vers une autre personne qui regardait à son tour le même spectacle. Elle me dit : « c’est un signal pour nous dire que la vie est belle ». Je lui ai répondu : « vous avez raison ». On s’est regardé un court instant et on est partie chacun de son côté, mais nous savions toutes les deux que nous étions sur la même longueur d'onde, le courant passait, comme on dit « par chez nous »…

Pourquoi cette déviation? Bien, c’est pour vous dire que de dans la vie, comme vous savez sans doute, il existe parfois entre certaines personnes une sorte de « magie » ou de « chimie personnelle ». On ne sait pas trop pourquoi, mais « le courant passe ». Ainsi, entre un mentor et un mentoré, si l’on veut que la relation soit profitable, le « courant doit passer ». Le mentor peut tenter de nous guider ou nous conseiller, mais si la chimie n’existe pas, les conseils prodigués ne passent pas non plus.

La plupart des auteurs mettent beaucoup d’emphase sur les fonctions du mentor, mais peu mentionnent cet aspect si important des relations mentorales. Il faut se le remémorer, le lien, avec tout ce que cela comporte, sentiments et affectivités se rangent très souvent au premier plan et dans toute relation, quelle qu’elle soit…

mercredi 4 août 2010

Le côté sombre du mentorat : eh! oui, il y en a un…

Lorsqu’on pense à un mentor, on imagine une personne aidante, qui nous guide ou conseille; malheureusement, cela peut arriver que cela ne se passe pas de cette façon.

Il y a des périodes de la vie qui ne sont pas toujours rose : des périodes de transitions, de crises, etc. Ce sont des périodes où l’on est souvent à la recherche de guide, conseiller, modèle… Malheureusement, pendant ces temps-là, on ne se sent pas toujours confiant, assuré et on fait parfois de mauvais choix.

Pourquoi en est-il ainsi? Le mentoré peut tenter de compenser des manques du passé en prenant le premier venu, que ce soit bon ou pas pour lui. Il peut être assoiffé de tendresse, d’affection, avec un appétit féroce de relations et ne pas être assez aux aguets de ses fréquentations.

Soyons précis, les mentors ne sont pas censés être envieux, néfastes, jaloux, faire de mauvaises suggestions, mais cela peut se produire. Au cas échéant, le mentoré doit examiner la situation, réfléchir aux circonstances, comprendre les pièges interpersonnels et s’éloigner de cette relation le plus rapidement possible et le mentor s’abstenir à tout prix de jouer ce rôle, car il ne porte pas ce titre, de toute façon.